samedi 9 décembre 2023

Extrêmisme et empathie

 Histoire écrite par ChatGPT à ma demande :

Il était une fois dans une petite ville, un homme du nom de Jean, issu d'un milieu modeste. Jean avait quitté l'école tôt pour aider sa famille, travaillant dur pour joindre les deux bouts. Malgré son manque d'éducation formelle, il était intelligent et avait des idées bien ancrées dans sa réalité quotidienne.

Au fil des années, Jean commença à ressentir un malaise face aux changements rapides de la société. Les transformations économiques et culturelles semblaient le laisser pour compte, et il ne comprenait pas toujours les tenants et les aboutissants de ces évolutions. Ne sachant pas comment exprimer ses inquiétudes de manière constructive, il commença à partager ses pensées avec d'autres personnes de son entourage.

Malheureusement, ses préoccupations tombèrent souvent dans l'oreille de ceux qui préféraient éviter les débats difficiles. Au lieu d'écouter Jean, ils le qualifièrent rapidement de raciste, attribuant à ses inquiétudes une teinte xénophobe. Cette étiquette le blessa profondément, car il n'avait jamais voulu être injuste envers quiconque. Cependant, le rejet qu'il ressentit le poussa à se tourner vers des groupes qui semblaient partager ses frustrations.

Peu à peu, Jean se retrouva pris dans le cercle vicieux de l'extrémisme. Ses peurs légitimes furent exploitées et amplifiées par des discours radicaux qui ne faisaient qu'aggraver son sentiment de marginalisation. Il adopta des idéologies extrêmes sans même s'en rendre compte, cherchant désespérément un sentiment d'appartenance et de compréhension.

Un jour, par un coup de hasard, Jean rencontra Marie, une personne capable d'empathie et d'écoute. Au lieu de le juger immédiatement, Marie prit le temps de comprendre les peurs et les préoccupations de Jean. Elle l'encouragea à exprimer ses inquiétudes sans jugement, permettant ainsi à Jean de se libérer de ses pensées extrémistes.

Au fil du temps, Marie et Jean développèrent une amitié basée sur la compréhension mutuelle. Grâce à ces échanges, Jean réalisa que ses préoccupations étaient partagées par de nombreuses personnes, indépendamment de leur origine. Marie l'aida à canaliser son énergie vers des actions positives, l'encourageant à participer à des initiatives locales visant à résoudre les problèmes sous-jacents de la communauté.

Petit à petit, Jean se détacha de l'extrême droite, découvrant qu'il pouvait s'engager de manière constructive pour créer un changement positif. Cette transformation ne fut pas seulement personnelle, mais également un exemple pour d'autres personnes de sa communauté. En écoutant et en comprenant les préoccupations légitimes de Jean, Marie avait réussi à briser le cycle de radicalisation, démontrant ainsi la puissance de l'empathie et de la communication ouverte.

Pourquoi je lui ai demandé d'écrire ça ?

Parce que je pense que cette histoire représente la réalité (et que j'avais pas envie de passer trop de temps là dessus :-) ), on aurait pu écrire la même avec une personne qui devient terroriste.

L'idée est à la fois de mettre en évidence ce mécanisme, qui reste une théorie et de discuter ici de la difficulté à exprimer publiquement ce genre de théories.

Je pense sincèrement que les entités "partis d'extrême droite" canalisent la haine et s'en servent pour se développer et mettre en place des actions délétères pour notre société.

Mais j'aimerais dissocier ces entités et les gens qui sont dedans, les dynamiques collectives et les parcours individuels.

Cette distinction est importante parce que je veux pouvoir faire preuve d'empathie pour les individus, mais je ne veux pas soutenir les actions ou redorer l'image des entités.

Comment est-ce qu'on peut sortir de cette réaction émotionnelle, à généraliser, traiter les gens de fachos, etc... en oubliant qu'à l'intérieur, il y a souvent des personnes avec des enjeux légitimes, des peurs réelles , qui ont juste besoin d'être entendues. Et que le manque d'écoute les poussent juste à hurler de plus en plus forts, être de plus en plus virulents et à se rapprocher des groupes qui vont les écouter, comme n'importe quel autre mécanisme d'opposition dans n'importe quelle société.

Pour moi, il y a 2 voies possibles :

- La voie mécanique : Ca monte en pression, les deux camps se polarisent de plus en plus, s'affrontent et s'exterminent jusqu'à épuisement, et on repart avec une société affaiblie, ruinée, honteuse, etc...

- La voie "consciente" : On accepte ce conflit et on met en place des espaces sécurisés pour que tout ça puisse s'exprimer, être entendu et on en tire des ajustements possibles de notre fonctionnement collectif qui permettront à toutes et tous de se détendre.

Ma principale peur en exprimant tout ça est d'être traité de facho, d'être accusé de faire l'apologie des partis d'extrême droite, etc... mais la peur plus grande encore est de juste reproduire le passé et un cycle parfaitement évitable en n'osant justement pas poser ces alternatives au milieu.

J'ai peur qu'on arrive au point de déclenchement de la violence et qu'il soit trop tard pour sortir des ornières de la voie mécanique.

Vous en pensez quoi ? (si vous avez réussi à lire jusqu'au bout sans succomber à ce malaise profond et cette impression de jouer avec le feu :-) )